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Alzheimer : l’activité physique réduit les lésions cérébrales chez les personnes à risque

Les lésions cérébrales sont moins abondantes chez les sujets à risque d’Alzheimer qui pratiquent une activité physique.

Il est de plus en plus admis qu’une activité physique régulière, même modérée, ralentit le déclin cognitif chez les personnes âgées. Les études chez l’animal suggèrent que cet effet protecteur s’explique par le fait que l’exercice physique stimule des molécules protectrices pour les neurones (appelées facteurs neurotrophiques), stimule la circulation cérébrale et réduit les facteurs de risques cardiovasculaires, des facteurs qui augmentent le risque de démence.

Une étude a regardé le rôle que pourrait jouer l’exercice physique chez des personnes saines mais porteuses de l’allèle e4 de l’apolipoprotéine E (ApoE4). Pour rappel, celles qui possèdent le gène ApoE4 ont un risque accru de souffrir de la maladie d’Alzheimer. De plus, le début de la maladie chez ces individus est plus précoce et le déclin cognitif plus rapide et plus sévère, avec des lésions (caractérisées par des dépôts d’amyloïde) importantes dans le cerveau.




Résultats : Les individus les plus sédentaires porteurs de l’ApoE4 ont des lésions (i.e. dépôts d’amyloïde) importantes dans le cerveau, comparé à ceux qui ne portaient pas cette forme de gène.

Fait intéressant, ces lésions cérébrales étaient encore plus abondantes chez les sujets ApoE4 sédentaires, suggérant que le manque d’activité accroissait encore plus le risque de maladie d’Alzheimer chez cette catégorie d’individus (source : Archives Neurology 2012).