Résultats
La sédentarité. Elle augmente le risque d’Alzheimer de 82%. Sa part attribuable dans l’Alzheimer se monte à 20%. Sa réduction de 25% préviendrait 1 million de cas d’Alzheimer.
L’hypertension artérielle. Elle augmente le risque de maladie d’Alzheimer de 61%. Son risque attribuable dans la maladie d’Alzheimer est de 7%. La réduction de la prévalence de l’HTA de 25% réduirait le nombre de malades d’Alzheimer de 100 000.
Le tabagisme. Il augmente le risque d’Alzheimer de 59%. Sa part attribuable en population est de 14%. Sa réduction de 25% se solderait par un million de cas d’Alzheimer évités.
Le niveau d’étude. Sa part attribuable dans la maladie d’Alzheimer est de 14%, à égalité avec le tabac.
L’obésité. Elle augmente le risque d’Alzheimer de 60%. Sa part attribuable est de 4%. Sa réduction de 25% éviterait 203 000 cas d’Alzheimer.
Le diabète. Il augmente de 46% le risque d’Alzheimer ultérieur. Sa part attribuable dans l’Alzheimer, est de 3%. Sa réduction de 25% éviterait 203 000 cas d’Alzheimer.
Conclusion
La sédentarité est donc le facteur de risque qui a le poids le plus important puisqu’on estime qu’il est corrélé à plus de 20% des cas de maladie d’Alzheimer. Suivent ensuite le niveau d’études (12%), le tabagisme: 11%. Le diabète, l’hypertension, l’obésité à la quarantaine et la dépression sont les facteurs les moins important (de 2% à 8%).
Source: Norton S et coll. Potential for primary prevention of Alzheimer’s disease: an analysis of population-based data. Lancet Neurol. 2014 Aug;13(8):788-94.