Les personnes qui exercent un emploi qui requièrent certaines capacités cognitives – capacité de résoudre un problème, planifier et analyser une information – sont plus enclines à avoir une meilleure mémoire et une meilleure capacité de raisonnement lorsqu’elles prennent leur retraite.
« Les seniors qui ont occupé un emploi qui se caractérisait par une mobilisation de l’activité mentale obtiennent de meilleurs résultats aux tests cognitifs, aussi bien avant qu’après leur retraite », déclare l’auteur principal de l’étude.
Les avocats, analystes financiers, professeurs et médecins font partie de cette catégorie de personnes, mais également celles qui avaient à gérer du personnel.
Les chercheurs de l’Université du Michigan (Etats-Unis) ont suivi 4200 personnes âgées de 51 ans au début de l’étude. Elles ont ensuite été suivies tous les deux ans.
Non seulement ces individus ont une meilleure mémoire avant leur retraite mais également un déclin plus lent de leur capacité cognitive (ex. mémoire) lors de leur vie de retraités, comparés à ceux qui ont occupé des emplois intellectuellement moins stimulants.
« Il y a plusieurs théories qui expliquent pourquoi les emplois qui demandent un effort mental peuvent préserver plus tard les capacités du cerveau », déclare l’auteur de l’étude.
« En faisant travailler plus souvent le cerveau, une personne peut créer plus de contacts entre les neurones durant ses années de travail ».
Cette réserve cognitive lui permettra de freiner par la suite le déclin de ses facultés cognitives.
Source: Journal of Occupational Health Psychology, mars 2014.
Lire aussi:
Est-il utile d’entraîner sa mémoire de travail ?
Les effets préventifs de l’activité mentale