Remboursement des soins dentaires : ce qu’il faut savoir !
Les traitements d’orthodontie ou les prothèses dentaires représentent à ce jour une charge majeure pour le patient. Ainsi, il est nécessaire de bien s’informer pour choisir une complémentaire santé adaptée à ses besoins et à son budget. Celle de la mutuelle MAAF par exemple propose entre autres des garanties adaptées sur cinq niveaux avec des formules ajustables.
Ce que vous devez savoir, c’est que les consultations chez l’orthodontiste sont prises en charge par la sécurité sociale à hauteur de 70% sur la base de tarifs conventionnels de 23 euros, puis la mutuelle complète normalement le reste. Si votre dentiste exerce plutôt en honoraires libres, le supplément à débourser vous reviendra sauf si votre complémentaire santé prend cela en charge (en tout ou en partie).
Ensuite, les interventions les plus courantes (traitement de carries, nettoyage, dévitalisation, extraction des dents…) sont prises en charge également à 70%. Toutefois, en cas de dépassement d’horaires, le praticien doit vous informer au préalable de ses tarifs, puisque les frais dentaires reviendront à votre charge dans ce cas. Néanmoins, en fonction de la formule souscrite ou du niveau de couverture, vous pouvez bénéficier d’une prise en charge de la part de votre mutuelle. En outre, il y a les traitements d’orthodontie qui concernent le plus souvent les enfants, mais qui peuvent être effectués tout aussi à l’âge adulte. Ces traitements liés aux malformations et malpositions dentaires ne sont malheureusement pris en charge que pour les moins de 16 ans. Pour les cas exceptionnels, vous devez tout d’abord effectuer une demande d’accord préalable, indiquant la nature des soins prévus, de même que leur coût. Une fois la demande acceptée, vous aurez en général 6 mois pour effectuer les traitements, sinon l’accord sera caduc.
Complémentaire santé : l’allié qui soulage !
En amont à la mutuelle, la sécurité sociale couvre une bonne part des actes mineurs de moins de 120 euros ou 100% des actes plus lourds. Cela se fait sur une base tarifaire de remboursement bien inférieure aux tarifs fixés par les dentistes qui sont libres en la matière. Demandez donc un devis complet avant tout traitement et renseignez-vous correctement sur le taux de prise en charge de votre complémentaire santé.
De nos jours, de plus en plus d’assureurs proposent une couverture dentaire prenant en charge la pose d’implants. Parmi ceux-ci, certains fonctionnent sur la base d’un forfait annuel, tandis que d’autres proposent un pourcentage de remboursement en fonction du tarif de convention de la sécurité sociale. Parallèlement, même si cela est rare, vous pouvez tomber sur une mutuelle qui propose des remboursements en pourcentage + forfait annuel.
Et pour cause, chaque organisme a un fonctionnement et des conditions bien particulières pour ce qui est du remboursement des frais dentaires pour l’implant. Pour votre choix, vous devez donc tenir compte de certains éléments importants comme :
- le montant des couvertures,
- le délai de carence,
- les cotisations mensuelles/annuelles,
- le délai de remboursement,
- la durée d’engagement.
Par ailleurs, à partir d’une certaine période de cotisation, certains assureurs proposent des avantages « fidélité » à leurs clients. N’hésitez donc pas à vous renseigner à propos pour savoir si vous bénéficierez d’une couverture supplémentaire au bout de plusieurs années. Sachez tout de même que la prise en charge de vos frais dentaires par votre mutuelle variera selon la formule que vous aurez souscrite. Selon celle-ci, vous toucherez quelques dizaines d’euros ou un montant pouvant représenter la quasi-totalité de vos dépenses.