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Mercure

Le mercure du poisson serait sans danger pour le coeur

Hypothèse : la quantité élevée de mercure présente chez certains gros poissons (ex. espadon) pourrait contrecarrer les bénéfices du poisson sur le système cardiovasculaire. En effet, le mercure consommé en grande quantité peut endommager le système nerveux.

Les études précédemment publiées ont apporté des résultats contradictoires.

Pour rappel, les gros poissons (ex. requin, espadon, maquereau) renferment les plus fortes quantités de mercure car ils mangent des petits poissons qui, eux-mêmes, se nourrissent du plancton contenant du mercure.

Objectif de l’étude : mesurer la quantité de mercure s’accumulant dans les ongles de pied, et qui donne une bonne évaluation de l’exposition à long terme au métal. Au bout de onze ans de suivi, 3500 des participants qui avaient fourni des échantillons d’ongles ont souffert d’AVC ou de maladie cardio-vasculaire

Résultats : les taux de mercure ne sont pas plus hauts chez ceux ayant été victimes de maladies cardiovasculaires.

Conclusion : selon l’un des auteurs de l’étude, « Nous devrions tous manger du poisson dans le cadre de notre hygiène alimentaire », sans s’inquiéter des éventuels effets néfastes des métaux lourds sur la santé.

L’Association américaine de cardiologie recommande de manger du poisson au moins deux fois par semaine, du fait de sa haute teneur en acides gras oméga-3.

Source: The New England Journal of Medicine. Mars 2011.