Neuromedia

Les changements de température associés à l’asthme

Des chercheurs ont rapporté une augmentation de 1,11 % du risque d’hospitalisation pour asthme pour chaque augmentation de 1 °C de la température ambiante en été. L’effet était le plus élevé chez les hommes âgés de 16 à 64 ans et lors des premières années de l’étude. Les auteurs ont également montré une tendance linéaire décroissante de l’effet au fil du temps.

Dans une étude nationale menée en Angleterre, les auteurs ont examiné l’effet de la température ambiante sur les hospitalisations pour asthme durant la période 2002-2019.

Cette étude vise à répondre à certaines des limites des études précédentes en couvrant l’une des plus grandes fenêtres temporelles pour les hospitalisations pour asthme dans la littérature, en utilisant des données individuelles et en exploitant la haute résolution géographique pour relier le résultat (~100 m) à l’exposition (1 km).

L’asthme est la deuxième maladie respiratoire chronique la plus répandue dans le monde (3,6 %) et la première dans le monde occidental.

Plusieurs facteurs de risque, tels que le tabagisme, l’activité physique, la prise de médicaments, etc. Plusieurs facteurs de risque, tels que le tabagisme, l’activité physique, les médicaments, etc., sont connus pour déclencher les symptômes de l’asthme.

En outre, les facteurs de risque environnementaux tels que l’inhalation d’air froid, de polluants atmosphériques et d’allergènes peuvent déclencher des symptômes et des exacerbations de l’asthme.

Les études précédentes peu concluantes sur l’association température et asthme

Des études antérieures ont examiné le rôle des températures chaudes sur l’hospitalisation pour asthme, mais les résultats n’ont pas été concluants.

L’impact de la température ambiante sur l’hospitalisation pour asthme a récemment fait l’objet d’une attention considérable. Des études menées en Corée, à Shanghai (Chine) et dans le comté de Los Angeles (États-Unis) ont fait état de preuves faibles, voire inexistantes, d’un lien entre l’augmentation de la température moyenne quotidienne ou maximale et les hospitalisations pour asthme. En revanche, des études menées à Hong Kong, dans la ville de Himeji (Japon), à Taïwan, dans 1816 villes du Brésil, dans le Maryland (États-Unis), dans la ville de New York (États-Unis) et à Pékin (Chine) ont fait état d’un risque accru d’hospitalisation pour asthme en cas de température plus élevée, en particulier pendant les mois d’été.

Cette étude est comparable à des études antérieures évaluant les hospitalisations pour asthme et la température ambiante durant les mois les plus chauds, plutôt qu’à des études évaluant les vagues de chaleur et les températures extrêmes. Elle tient compte de l’humidité relative, de la vitesse du vent, du rayonnement solaire, de la grippe et de la pollution atmosphérique, qui a fait état d’une augmentation du risque relatif d’hospitalisation pour asthme (+19%) à 30°C par rapport à 27°C pendant la saison chaude.