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Les dangers du cannabis sur le cerveau

Fumer du cannabis peut provoquer des dommages sur le cerveau (AVC, psychoses) 

Il existe maintenant des preuves solides indiquant que des complications cardio-vasculaires serait liées au fait de fumer de la marijuana, en particulier chez les jeunes.

Tels sont les résultats d’une étude effectuée auprès d’environ 2000 fumeurs de cannabis âgés en moyenne de 34 ans ayant eu des problèmes cardiovasculaires provoqués par cette drogue entre 2006 et 2010.

L’étude a montré que 2 % des fumeurs avaient subi des complications cardio-vasculaires graves.

Selon l’auteur principal de l’étude, ce nombre de personnes souffrant de problèmes cardiaques est sous-estimé car la majorité des cas ne sont pas signalés aux autorités médicales.

En France, on estime à 1 200 000 personnes le nombre de fumeurs réguliers de cannabis qui consomment au plus 9 joints par mois.

Dans une autre étude publiée le 16 avril 2014 dans une revue américaine, fumer régulièrement du cannabis serait responsable d’un nombre important d’anomalies cérébrales chez les jeunes adultes, selon les résultats de scanners effectués sur le cerveau des participants.

Ces étude corroborent l’hypothèse selon laquelle le cannabis n’est pas sans danger sur le système cardio-vasculaire.

Le cannabis augmenterait le risque d’AVC

Le cannabis augmenterait le risque d’AVC (attaque du cerveau) chez les jeunes personnes. Cette étude a été menée sur 160 personnes, âgées de 18 à 55 ans, victimes d’AVC. Des analyses d’urine ont rapporté des traces de métabolites de cannabis chez 16% d’entre elles, contre 8% chez 160 personnes en santé.




Les auteurs de l’étude soulignent que le cannabis induit des palpitations qui sont un signe de fibrillation atriale, un des principaux facteurs de risque d’AVC (source: American Stroke Association’s International Stroke Conference).
Cette étude confirme celle publiée quelques semaines auparavant dans la revue Stroke. Les chercheurs avaient constaté que les AVC survenaient pendant la consommation ou dans la demi-heure qui suivait la consommation de cannabis (le risque augmente de près de 5 fois dans l’heure qui suit la prise, risque probablement sous-évalué).

La skunk : un variété de cannabis qui entraîne des troubles dans le cerveau

La consommation régulière de la « skunk », une variété de cannabis très puissante qui contient 15% de tétrahydrocannabinol (THC), multiplierait par 5 le risque d’être victime de psychoses, troubles

Le risque est de trois si elle « n’est consommée » que le week-end. Le haschich (qui se présente sous forme de résine), serait nettement moins dangereux que l’herbe.

Selon les chercheurs, un quart des cas de psychoses constatés au cours de leur étude sont provoqués par la « skunk ».

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