Des chercheurs américains (Université du Kentucky) ont demandé à 531 septuagénaires sans trouble cognitif s’ils avaient noté un changement dans leur performance mnésique. Les participants ont ensuite été suivis, en moyenne, pendant dix ans.
Résultats
Plus de la moitié (56%) ont signalé que leur mémoire se dégradait. Ce groupe était presque trois fois (2,8) plus susceptible de développer des problèmes de mémoire que celui composé de sujets ne s’étant plaints d’aucun trouble.
Environ un participant sur six a développé une démence pendant l’étude. Parmi eux, 80 % avaient préalablement rapporté des problèmes de mémoire.
Les troubles de mémoire avérés ont été observés en moyenne neuf ans après les premières pertes de mémoire signalées par le patient.
L’auteur principal de l’étude (Dr Kryscio) estime que l’on peut retarder l’apparition de ces troubles, mais rappelle qu’il n’existe aucun traitement curatif contre la maladie d’Alzheimer.
Il tient également à rassurer les personnes qui ont parfois des oublis.
Référence : Kryscio et coll.Self-reported memory complaints, octobre 2014.