Ils se sont basés sur les dossiers médicaux de plus de 226.000 patients âgés de 60 à 79,
«Nous avons choisi les facteurs connus pour être associés à un risque accru de démence», a déclaré Kate Walters, directeur du Centre pour le vieillissement et des études démographiques de l’University College de Londres.
«Nous avons développé un programme simple pour calculer la marque. »
Cependant, ce programme n’est pas précis pour juger le risque de démence à 80 ou au-delà, car le risque de démence est élevé dans l’ensemble à cet âge. Il est en revanche potentiellement utile pour les personnes âgées de 60 ans à 79 ans.
« La marque est particulièrement intéressante à montrer a une personne qui a un très faible risque d’être diagnostiquée avec une démence, et cela pourrait être rassurant pour les gens qui sont inquiets à ce sujet, » poursuit le chercheur.
A l’opposé, les personnes ayant un score élevé pourraient diminuer leurs risques en pratiquant des activités sensées améliorer ou maintenir leur mémoire : alimentation saine, activité physique, activité sociale, et entraînement cognitif.
Le Dr Walters souligne que même les personnes qui obtiennent un risque élevé ne développeront pas obligatoirement une démence.
Ce nouveau test nécessite encore un peu de travail avant qu’il ne soit prêt à être utilisé dans les cabinets médicaux.
Source: Walters K, et al. Predicting dementia risk in primary care: development and validation of the Dementia Risk Score using routinely collected data. BMC Medicine. 2016.
Il est destiné à des personnes âgées entre 50 et 70 ans,
Les chercheurs interrogent notamment les participants sur leur hygiène alimentaire et leur demandent s’ils stimulent régulièrement leur cerveau (lecture, mots croisés…).
Puis des tests (disponibles en anglais sur le site web www.foodforthebrain.org) sont proposés aux participants.
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Ce test est basé sur les performances visuelles et spatiales des participants qui doivent déplacer une souris d’ordinateur dans la direction opposée à celle ou se trouve une cible visuelle sur l’écran.
Selon l’auteur principal de l’étude (Dr Sergio, York University, Toronto, Canada), il existe des différences de performance entre les groupes contrôles (composés de jeunes adultes et d’adultes plus âgés) et des personnes à risque de développer la maladie d’Alzheimer (personnes avec un trouble cognitif léger ou des antécédents de maladie d’Alzheimer).
Les résultats ont découvert que 82 % des individus à risque ont éprouvé des difficultés à effectuer ce test.
Selon les chercheurs, les mauvais résultats obtenus au test par le groupe à risque traduit une mauvaise communication entre les régions frontale, pariétale et l’hippocampe (zone du cerveau impliquée dans la mémoire l’apprentissage). Ces résultats ne permettent pas de prédire qui développera la maladie d’Alzheimer.
Source: Hawkins KM, Sergio LE. Visuomotor Impairments in Older Adults at Increased Alzheimer’s Disease Risk. J Alzheimers Dis, juin 2014.