Les auteurs anglais (Université de Leeds) à l’origine de cette étude ont analysé les résultats provenant de huit essais portant sur les effets indésirables à long terme provoqués par une consommation paracétamol de 3 g par jour (la quantité maximale recommandée).
Résultats
Une consommation de paracétamol (3 g par jour) pendant plus de deux semaines augmente de 20 % les risques de maladies cardiovasculaires, d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral. De plus, le taux de mortalité à augmenté de 63 % chez ces individus qui présentent également un risque plus élevé d’être victime d’une hémorragie intestinale ou d’une insuffisance rénale.
Selon les chercheurs, les consommateurs de paracétamol minimisent ses effets indésirables à long terme. Ce lien de cause à effet n’est cependant pas partagé par la toute la communauté médicale.
Une étude précédente parue en 2011 dans la revue British Journal of Clinical Pharmacology soulignait le caractère toxique du paracétamol sur le foie. Elle indiquait que trois quarts des patients hospitalisés pour des lésions hépatiques graves avaient pris une dose importante de paracétamol.
Source: Emmert Roberts et coll. Paracetamol: not as safe as we thought? A systematic literature review of observational studies. Annals of the Rheumatic Deseases. Mars 2015.
Pour rappel, il existe trois grandes catégories de médicaments qui réduisent la douleur
- le paracétamol (ou acétaminophène);
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (l’ibuprofène ou l’aspirine);
- les pommades (ex Myoflex®, etc.).