Le sommeil nocturne améliore les fonctions motrices des patients souffrant de la maladie de Parkinson.
Une étude néerlandaise (Institut du Cerveau Donders, Université Radboud, Pays-Bas) confirme que près de la moitié des patients souffrant de la maladie de Parkinson ont une meilleure fonction motrice au réveil le matin ou après une sieste, phénomène appelé « bénéfice sommeil».
Parmi ces dormeurs diurnes, 46% ne ressentent pas ce bénéfice sommeil avec les siestes, 20% le ressentent après un sommeil nocturne et une sieste, 20% après un sommeil nocturne et sans sieste, et 13% des patients seulement après une sieste.
L’étude a porté sur 243 patients atteints de la maladie de Parkinson. Les chercheurs n’ont cependant pu déterminer les raisons pour lesquelles certains patients bénéficient ou non des bienfaits du sommeil.
Cela ne dépend pas de l’âge de début et la durée de la maladie, du type de traitement, de la qualité de vie, ou de problèmes cognitifs ou psychologiques.
Plusieurs explications du bénéfice sommeil ont été suggérées, dont le rôle stimulateur du sommeil sur la production de neurotransmetteur dopamine, qui fait défaut dans la maladie de Parkinson (Source: Journal of Parkinson’s Disease).