Bien que la L-Dopa provoque des dyskinésies et des fluctuations motrices à long terme (les complications motrices sont moins importantes avec les DA et les iMAO), elle entraîne moins d’effets secondaires non moteurs : nausée, hallucinations, oedème, troubles du sommeil.
Ces résultats proviennent d’une étude ayant impliqué 1620 patients suivis pendant 7 ans.
Selon le Pr R Gray (Université d’Oxford, Angleterre), « bien que la supériorité de la L-Dopa soit mince, c’est le traitement de choix initial pour la plupart des patients si l’on considère l’impact à long terme sur la qualité de vie des patients ».
Source: PD MED Collaborative Group. Long-term effectiveness of dopamine agonists and monoamine oxidase B inhibitors compared with levodopa as initial treatment for Parkinson’s disease (PD MED): a large, open-label, pragmatic randomised trial. The Lancet, juin 2014.