L’étude a été conduite en double-aveugle, de sorte que ni les patients ni les médecins ne connaissent le produit administré, afin d’éviter tout biais.
Les chercheurs doivent tout d’abord évaluer l’innocuité de la déféripone, un composé qui diminue la quantité de fer en se liant à celui, formant un complexe qui est éliminé par l’organisme.
Cette approche est basée sur l’hypothèse que l’accumulation de fer dans le cerveau est à l’origine – du moins en partie – de maladies neuro-dégénératives telles que la maladie de Parkinson.
Les auteurs de l’étude ont d’abord cherché à déterminer la dose adéquate de déféripone afin d’éviter une carence en fer.
Résultats: les malades ont vu leur motricité s’améliorer légèrement, avec une diminution des tremblements, des rigidités et de l’akinésie, comparés au groupe placebo.
Selon les auteurs, la défériprone inhibe une enzyme qui dégrade la dopamine. La dopamine est le neurotransmetteur qui fait défaut dans le cerveau des malades, entraînant les troubles moteurs.
L’objectif de la prochaine étape sera de tester l’innocuité et l’efficacité de la molécule sur une plus grand échantillon de patients.
Source : Targeting Chelatable Iron as a Therapeutic Modality in Parkinson’s Disease. R. Bordet et coll. Antioxidants & Redox Signaling, février 2014.