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Peut-on prédire le risque d’AVC ?

Il est important de savoir que le risque d’AVC peut être influencé par divers facteurs. Certains sont modifiables, tandis que d’autres ne le sont pas. Les facteurs non modifiables incluent l’âge, le sexe et les antécédents familiaux. Cependant, il existe également des facteurs de risque modifiables tels que la pression artérielle élevée, le tabagisme, une alimentation malsaine et un mode de vie sédentaire.

De nombreux outils ont été développés pour aider à prédire les risques individuels d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Ces outils utilisent généralement des informations telles que l’âge, le sexe, la pression artérielle, la présence ou non de diabète et les habitudes tabagiques pour déterminer votre probabilité de développer un AVC dans un avenir proche ou lointain.

Ces tests peuvent aider à identifier ceux qui présentent un risque élevé afin qu’ils puissent prendre des mesures préventives appropriées avant qu’il ne soit trop tard. Il convient toutefois de noter que ces tests ne sont pas infaillibles et qu’il est toujours important de consulter régulièrement son médecin pour surveiller sa santé globale.

En conclusion, bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement le risque d’AVC, il est possible de réduire considérablement vos chances en apportant quelques modifications simples à votre mode de vie quotidien. Consultez votre médecin régulièrement pour connaître vos niveaux personnels et discutez des moyens possibles pour réduire votre risque global.


Le risque d’AVC

Le risque d’AVC est l’un des plus grands dangers pour la santé dans le monde entier. Les AVC sont une cause majeure de décès et d’invalidité, touchant des millions de personnes chaque année. Cet accident vasculaire cérébral peut survenir à tout moment sans avertissement préalable.

Les AVC résultent généralement d’une interruption soudaine du flux sanguin vers le cerveau ou d’une hémorragie intracrânienne. Dans les deux cas, des dommages permanents peuvent être causés aux cellules cérébrales en quelques minutes seulement.

Il existe plusieurs facteurs qui augmentent considérablement le risque d’AVC. L’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque, car elle affaiblit les vaisseaux sanguins et augmente la pression artérielle dans les vaisseaux menant au cerveau.

D’autres facteurs de risque importants incluent le tabagisme, l’alcoolisme excessif, un taux élevé de cholestérol dans le sang et une mauvaise alimentation riche en graisses saturées et sucre ajouté. Les personnes atteintes de diabète ont également un risque accru d’accident vasculaire cérébral.

La bonne nouvelle est que vous pouvez réduire votre risque personnel d’AVC grâce à certains changements simples mais importants dans votre mode de vie quotidien. En adoptant une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’en faisant régulièrement du sport, vous pouvez réduire considérablement votre hypertension artérielle tout en renforçant vos vaisseaux sanguins pour éviter toute rupture potentiellement dangereuse.


Les facteurs de risque d’AVC

Les facteurs de risque d’AVC sont des éléments qui peuvent augmenter considérablement les risques de développer un accident vasculaire cérébral. Les AVC sont causés par une interruption du flux sanguin vers le cerveau, ce qui peut endommager ou tuer les cellules cérébrales. Il est donc important de connaître et de comprendre ces facteurs pour prévenir l’apparition d’un AVC.

L’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de risque d’AVC. Elle endommage potentiellement les vaisseaux sanguins dans tout le corps, y compris ceux du cerveau, ce qui augmente la probabilité que des caillots se forment et bloquent le flux sanguin vers le cerveau.

Le diabète est également un autre facteur de risque majeur d’AVC, car il affecte directement les vaisseaux sanguins en provoquant une accumulation excessive de sucre dans le sang. Cela peut entraîner une détérioration progressive des vaisseaux sanguins et favoriser la formation de caillots.

La consommation excessive d’alcool peut également être associée à un risque accru d’AVC car elle augmente la pression artérielle ainsi que la formation accrue de caillots. De plus, fumer est aussi lié à un taux élevé d’accidents vasculaires cérébraux en raison des substances toxiques présentes dans la cigarette qui peuvent favoriser l’inflammation et réduire l’élasticité des artères.


Prédire le risque d’AVC dès l’âge de 45 ans

Des chercheurs américains (Northwestern University, Chicago) peuvent prédire, à partir des données de plus de 250 000 américains, le risque d’être victime d’un infarctus du myocarde, un AVC accident vasculaire cérébral et d’en
mourir.

Pour en venir à ce calcul, ils ont pris en compte différents paramètres (mode de vie, médicaux) tels que: la pression artérielle, le taux de cholestérol total, le tabagisme et le diabète.

Le profil optimal : le risque d’être victime d’un AVC n’est que de 7 à 8% (suivant le sexe) si la personne ne fume pas, n’est pas diabétique, a une tension artérielle normale de moins 12/8 mm Hg (mercure) et un taux de
cholestérol inférieur à 180 mg/dl.

Le risque n’augmente pas sensiblement si la tension artérielle et la cholestérolémie et la tension augmentent un peu (respectivement entre 12-14 mm Hg et 180 et 199 mg/dl). Cependant, le risque d’infarctus est de 27% si la personne est un homme, ce qui signifie qu’il a une chance sur quatre de faire un jour un infarctus.

Signal d’alarme : le risque de mourir à cause d’une maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde et d’attaque cérébrale) augmente de 21% pour les hommes et de 11% pour les femmes si l’individu présente au moins deux des facteurs de risque suivant : diabète, tabac, hypercholestérolémie (taux de cholestérol supérieur à 240 mg/dl), une pression artérielle systolique supérieure à 160 mHg.

L’auteur principal de l’étude conclut que pour réduire la fréquence des maladies cardiovasculaires, « nous devons en premier lieu empêcher l’apparition de facteurs de risque ».

Ainsi, même si un individu à la quarantaine avec un ou deux facteurs de risque est considéré à bas risque à court terme mais peut à haut risque sur une période bien plus longue.


La prévention des AVC

En fin de compte, bien que le risque d’AVC ne puisse jamais être complètement éliminé, il est possible de réduire considérablement les chances d’en souffrir. La prise en charge des facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle et la consommation excessive d’alcool peut aider à prévenir un AVC. En outre, une alimentation saine et équilibrée ainsi qu’une activité physique régulière peuvent également contribuer grandement à réduire les risques.

Il est essentiel pour tous ceux qui veulent éviter les AVC de prendre soin de leur corps et de leur santé mentale. En adoptant un mode de vie plus sain, en se faisant dépister régulièrement et en travaillant avec son médecin pour minimiser les facteurs de risque personnels, on peut considérablement réduire ses chances d’avoir un accident vasculaire cérébral dans sa vie.

Il convient donc à chacun d’entre nous d’être informé sur ce sujet important afin que nous puissions rapidement agir pour protéger notre santé cérébrale maintenant et à l’avenir.