Ces résultats permettraient aux cliniciens d’anticiper les problèmes en proposant un traitement susceptible de retarder les symptômes.
«Notre recherche indique que les sujets sains ou qui ont de légers troubles de mémoire ET qui présentent des dépôts d’amyloïde verront leur troubles cognitifs (mémoire, langage, raisonnement) s’aggraver rapidement sur une période de 3 ans», déclare l’auteur principal P. Doraiswamy, psychiatre à l’Université Duke (États-Unis).
Ainsi, 35% des sujets qui présentaient un déficit cognitif et des plaques amyloïde étaient diagnostiqués Alzheimer, alors que ce pourcentage n’était que de 10% chez ceux qui présentaient un déficit cognitif en l’absence de plaques.
- 152 adultes ont participé à l’étude pendant 36 mois et ont subi une tomographie par émission de positron (TEP).
- 69 d’entre eux n’avaient aucun problème cognitif, alors que 52 des 152 participants souffraient de trouble cognitif léger.
- 31 avaient une maladie d’Alzheimer.
Une sonde radioactif inoffensive (florbetapir, Amyvid) étaient injectée pour évaluer la densité des plaques amyloïde.
Source: Florbetapir F 18 amyloid PET and 36-month cognitive decline:a prospective multicenter study. Molecular Psychiatry, mars 2014.