«AVC : de combien de temps dispose-t-on pour intervenir ?»Voir la réponse »
Une prise en charge qui entraîne peu de séquelles est possible si le patient est traité idéalement dans les deux heures.
Si le patient est adressé moins de 4 h après son AVC, il peut bénéficier d’un traitement par thrombolyse, une technique qui permet de dissoudre un caillot formé dans une artère cérébrale.
La thrombolyse peut être associée à la thrombectomie dans les cas les plus graves d’AVC.
Dans le premier cas on dissout le caillot, dans le second cas on réduit la tension artérielle.
L’imagerie cérébrale réalisée à l’urgence permet de distinguer si l’AVC est d’origine ischémique ou hémorragique.
Cependant, une étude publiée dans The Journal of the American Medical Association suggère que la période d’intervention pour empêcher la mort des neurones suite à AVC serait de 7 heures maximum (et non 6 heures).
Les chercheurs canadiens (Université de Calgary) ont ainsi montré qu’une thrombectomie endovasculaire combinée à un anticoagulant est efficace jusqu’à sept heures après l’AVC.
Ces résultats ont un impact clinique important pariculièrement dans des zones rurales ou dans des régions très étendues.
Plus un patient est transporté rapidement à l’hôpital, plus il pourra subir rapidement des examens qui détermineront s’il est admissible à cette combinaison de traitement.
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Le malade, ayant perdu la mémoire à court terme, ne se souvient plus d’avoir posé une question. Répéter une question peut aussi traduire une anxiété de la part du malade. Il faut tout d’abord le réconforter et lui porter de l’attention, puis il faut essayer d’en déterminer l’origine. Si le malade vous pose plusieurs fois la question suivante : ‘Quand rentre-t-on à la maison?’, cela signifie peut-être qu’il se sent mal à l’aise là où il se trouve. Après l’avoir de nouveau rassuré, l’aidant ou le soignant essayera de le distraire afin d’attirer son attention sur une autre activité (faire une promenade par exemple).