Le cuivre efficace contre l’obésité (août 2016) ?
Le cuivre serait capable de transformer les cellules grasses en énergie, selon des chercheurs américains de l’université de Berkeley, en Californie. Ces résultats, obtenus chez la souris, confirment le rôle important du cuivre dans le métabolisme cellulaire.
Les auteurs de l’étude soulignent l’importance d’étudier l’association entre une déficience en cuivre et l’obésité
Source : Krishnamoorthy L et coll. Copper regulates cyclic-AMP-dependent lipolysis. Nat Chem Biol. 2016 Aug;12(8):586-92
Le cuivre en bref
Cet oligoélément est présent avant tout dans les muscles, puis dans une moindre mesure dans le foie, le cerveau, les os, les reins et le sang.
Il n’est pas fabriqué par l’organisme
Le cuivre est impliqué :
- dans le métabolisme des neurotransmetteurs (sérotonine, noradrénaline, dopamine) ;
- la production d’énergie en s’associant à l’activité d’une enzyme (cytochrome C oxydase) impliquée dans la respiration cellulaire ;
- le métabolisme du fer au sein de l’organisme ;
- la formation des globules rouges ;
- la stimulation du système immunitaire
Le cuivre se retrouve dans les abats le foie, les fruits de mer (huîtres, mollusques) les graines, les céréales, les noix, les légumes verts, les champignons et le cacao.
La biodisponibilité du cuivre varie selon la quantité de cuivre et de l’alimentation. Un apport trop élevé de fer et de zinc va réduire la biodisponibilité du cuivre et inversement.
La carence en cuivre, rare chez l’humain, se traduit par de l’anémie, une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie) et une baisse du taux de granulocytes neutrophiles (neutropénie).
A l’inverse, une prise excessive de cuivre, généralement provoquée par des complémentaires alimentaires, se traduit par des troubles gastro-intestinaux (douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée).