C’est en étudiant le syndrome d’Alström que des chercheurs français (Institut de génétique médicale d’Alsace) pensent avoir trouvé un mécanisme expliquant l’apparition du diabète de type 2.
Le syndrome d’Alström, maladie génétique rare, se traduit, entre autres, par l’apparition d’une obésité, d’une résistance à l’insuline et d’un diabète de type 2.
Le diabète de type 2 est caractérisé par une production insuffisante d’insuline du pancréas nécessaire pour absorber correctement le glucose au niveau des muscles, du foie, du cerveau et des cellules des tissus adipeux. Cette absorption permet de réguler le taux de sucre sanguin.
Dans une situation normale, une protéine appelée ALMS1 et présente dans les adipocytes (cellules des tissus adipeux, photo) permet à ces derniers de détecter l’insuline et d’absorber le glucose.
Or, dans le syndrome d’Alström les adipocytes n’absorbent pas le glucose à cause du mauvais fonctionnement de l’ALMS1 (le syndrome d’Alström est responsable de ce mauvais fonctionnement).
Source : Université de Strasbourg