Une étude suggère que les graisses provenant des huiles de cuisine que les gens consomment peuvent saboter leurs efforts pour rester en bonne santé et faire développer le diabète.
Des chercheurs de l’UBC suggèrent qu’une forte consommation d’acides gras polyinsaturés, et non d’acides gras monoinsaturés, entraînent une sédentarité, surtout chez les femmes.
L’un des chercheurs souligne qu’il n’y a pas si longtemps, la maladie cardiaque était liée aux graisses saturées – une idée de plus en plus controversée ces dernières années.
Cette réflexion a incité les gens à éliminer les acides gras saturés de la plupart des aliments en faveur des acides gras monoinsaturés et polyinsaturés, contenus dans les aliments «de commodité» tels que les frites, les barres énergétiques, les biscuits ou les hamburgers qui utilisent des huiles de cuisson comme le maïs, le tournesol et le soja et la margarine.
Les chercheurs ont étudié les données de 21 pays en Europe, en particulier les données relatives aux filles pré-adolescentes. Puis ils ont mesuré les taux de glycémie des femmes adultes.
Ils ont pris en compte certains facteurs tels que le temps passé chaque semaine à regarder la télévision, le PIB du pays, l’urbanisation et même la latitude.
Résultats : il existe une association claire entre la consommation d’acides gras polyinsaturés et un comportement sédentaire, en particulier chez les filles de 11 ans.
« Notre étude présente de nouvelles preuves que les acides gras polyinsaturés sont fortement associés au comportement sédentaire chez les filles pré-adolescentes et faiblement associés au diabète chez les femmes adultes à travers l’Europe », déclare Ghosh, recommandant plus d’études afin de confirmer ses résultats.
« Si quelqu’un commence un programme d’exercices sans examiner de près les graisses, en particulier les acides gras polyinsaturés, ce programme pourrait être voué à échec. »
Source : Ghosh S. et coll. A high-fat diet rich in corn oil reduces spontaneous locomotor activity and induces insulin resistance in mice. The Journal of Nutritional Biochemistry, 2015; 26 (4): 319.