Un AVC est précédé dans 25% des cas d’un accident ischémique transitoire (AIT), selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine.
La prise en charge de cet AIT dans les 24 heures permettrait de réduire d’au moins 50 % le risque d’être victime d’un AVC ultérieur. 150.000 français sont victimes d’un AVC chaque année, et des milliers en conservent des séquelles irréversibles.
Un accident ischémique transitoire se caractérisent par des symptômes provisoires durables et réversibles : difficultés à parler, perte d’équilibre, déviation de la bouche, difficultés à bouger un membre etc.
Ils surviennent subitement, puis diminuent d’intensité en quelques secondes ou quelques minutes.
Bien que les symptômes disparaissent, il est impératif de consulter son médecin.
Les symptômes affectent la qualité de vie des patients
Les symptômes sont provisoires et ne provoquent que peu de séquelles, ce qui suggère que la qualité de vie des patients ne sera pas altérée.
Or il n’en est rien, selon une étude publiée en 2013 par des chercheurs de l’université d’Oxford.
Le Dr Luengo-Fernandez, principal auteur de l’étude, déclare : « Notre étude montre que les AIT ont un impact négatif sur la vie des patients, en réduisant à la fois leur espérance de vie mais aussi leur qualité de vie ».
Les résultats de l’étude indiquent que ces patients perdent 1,7 année de qualité de vie sur une période de 5 ans.
La qualité de vie englobe à la fois la santé physique, mais aussi la sensation de bien-être psychologique et social et son niveau d’indépendance.
Sources
Amarenco P. et coll., One-Year Risk of Stroke after Transient Ischemic Attack or Minor Stroke, N Engl J Med 2016; 374:1533-1542.
Luengo-Fernandez R et coll. Oxford Vascular Study. Quality of life after TIA and stroke: ten-year results of the Oxford Vascular Study. Neurology. 2013 Oct 29;81(18):1588-95.