Les scientifiques ont montré que l’oestrogène favorise le contact entre les synapses et améliore la mémoire de travail (une forme de mémoire à court terme).
L’apparition de troubles cognitifs liés à l’âge ne serait pas associée à une perte neuronale mais plutôt à une réduction des synapses (zones de contacts entre les neurones) dans le cortex préfrontal (zone se situant à l’avant du cerveau).
Tels sont les résultats obtenus par une équipe israélienne (Mont Sinaï) chez les singes.
« Nous sommes de plus en plus convaincus qu’il est important de favoriser les contacts synaptiques pour empêcher les troubles cognitifs reliés à l’âge », commente John Morrison, professeur à l’institut Friedman de l’École de Médecine du mont Sinaï.
La mauvaise mémoire de travail des singes rhésus âgés était associée à un nombre plus important de mitochondries (organites qui fournissent l’énergie aux neurones) en « mauvais état ». Les chercheurs ont également montré que la mémoire de travail défaillante et la malformation des mitochondries ont été améliorées après un traitement à l’oestrogène.
Source: Presynaptic mitochondrial morphology in monkey prefrontal cortex correlates with working memory and is improved with estrogen treatment. Proceedings of the National Academy of Sciences, décembre 2013.