Les femmes âgées restant assises trop longtemps ont plus de risque de mourir plus jeunes que celles qui restent actives.
Telles sont les conclusions d’une étude ayant suivi pendant 12 ans plus de 90000 personnes âgées entre 50 et 79 ans. Celles qui passent plus de 11 ans par jour assises ou qui sont inactives ont un risque accru (+12%) de mourir plus jeune, comparées à celles qui restaient inactives pendant seulement moins de 4 heures.
Les causes de mortalités sont les maladies coronariennes, le cancer et les maladies cardiovasculaires.
Selon Rebecca Seguin, professeur de nutrition et auteure principale de l’étude (Université de Cornell, États-Unis), les nouvelles techonologies nous facilitent la vie mais nous conduisent à être moins actives. Il est nécessaire de trouver des moyens de rester actives.
Il est important de se maintenir en forme quotidiennement, d’autant plus que notre masse musculaire diminue après 35 ans, et que cette perte s’accélère après la ménopause.
« Essayer de bouger le plus possible si vous travaillez à votre bureau et, si vous êtes retraitée, trouvez des activités pour bouger chez vous et à l’extérieur de votre maison (se lever entre deux programmes TV, faire des pauses si l’on travaille à l’ordinateur et ne pas prolonger des périodes de sédentarité). »
Il est à noter qu’il n’y a pas nécessairement de lien de cause à effet entre une position assise prolongée et le risque accru de mortalité précoce.
Source: Sedentary Behavior and Mortality in Older Women. American Journal of Preventive Medicine Volume 46, Issue 2 , 122-135, février 2014.
Lire aussi:
Alzheimer: l’exercice ralentit le déclin des capacités physiques
Alzheimer : l’activité physique réduit les lésions cérébrales chez les personnes à risque
L’activité physique, même légère, réduit le risque d’Alzheimer
L’exercice physique bénéfique dans le déclin cognitif léger