Se plaindre de troubles de mémoire est souvent un signe avant-coureur d’une maladie d’Alzheimer, selon les résultats d’une étude américaine (Université de Brown Sanders).
Les chercheurs ont demandé à 3701 hommes âgés de 60 ans s’ils « avaient remarqué un changement dans leur mémoire depuis leur dernière venue au centre ? »
Résultats : une plainte de mémoire subjective s’accompagne plus tard de troubles de mémoire avérés, c’est-à-dire validés par des tests neuropsychologiques.
Selon Erin Abner, auteur principal de l’étude « Si les troubles de la mémoire sont identifiés par les personnes elles-mêmes, nous pourrions intervenir plus tôt et retarder le déclin des fonctions mnésiques ».
L’auteur souligne qu’il est « important de faire la distinction entre des « trous de mémoire » normaux (provoqués par exemple par une fatigue) et des problèmes de mémoire récurrents qui ne font que s’aggraver et affectent les aspects de la vie quotidienne. »
En France, le nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer est évalué à 800 000, avec près de 200 000 nouveaux cas diagnostiqués par an. Moins d’une personne sur 2 atteinte par la maladie d’Alzheimer est diagnostiquée.
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