Une météo instable influence le risque d’être victime d’un AVC. C’est le cas notamment d’un refroidissement rapide et d’une humidité élevée. En revanche, le risque d’AVC diminue de 3% pour chaque augmentation de 2 degrés Celsius.
Ces résultats ont été obtenus pas des chercheurs américains (Universités Harvard, Yale et Duke) et ont été présentés lors du congrès de l’Association américaine du coeur.
Les chercheurs expliquent que le temps froid contracte les vaisseaux sanguins, ce qui fait augmenter la pression artérielle.
De même, les fluctuations climatiques extrêmes et un taux d’humidité élevé augmentent le risque de caillots sanguins, en rendant notamment le sang plus visqueux.
Ces chercheurs suggèrent, lors d’épisodes météorologiques extrêmes, de ne pas trop manger salé et de bien s’hydrater. Les individus souffrant de troubles cardiaques ne doivent pas trop s’exposer au froid (en hiver) et au chaud (en été).