La probabilité d’être victime d’une crise cardiaque ou d’un AVC est doublée dans le mois qui suit le deuil d’un proche.
Selon des experts, le chagrin mène à un stress intense et peut également inciter des personnes à oublier ou à ne pas vouloir prendre leurs médicaments.
Le Dr. Sunil Shah (Université de Londres), co-auteur du rapport, dit : « Nous employons souvent le terme « un coeur brisé » pour signifier la douleur de perdre un être proche. Notre étude prouve que cette perte peut exercer un effet direct sur la santé du coeur. »
Les auteurs ont constaté que 16 par 10.000 de patients ont subi des crises cardiaques ou des AVC moins de 30 jours après la mort de leur proche, contre 8 par 10.000 dans la population normale. Ce risque accru commence à décliner après 30 jours.
« Il existe certaines preuves indiquant que le chagrin produit de possibles changements physiologiques: formation de caillots sanguins, augmentation de la pression sanguine et des niveaux d’hormone du stress ».
« Tout ces changements contribueront à un risque accru de crises cardiaques et d’AVC».
« En outre, nous avons trouvé, dans une autre étude, que pendant les premiers jours suivant le décès, les personnes peuvent ne pas prendre certains médicaments tels que les statines ou l’aspirine.»
« Il est important que les médecins et les proches se rendent compte de ces risques ».
Source: Increased Risk of Acute Cardiovascular Events After Partner Bereavement. JAMA Internal Medicine, mars 2014.