Quinze malades atteints d’une forme avancée de la maladie de Parkinson ont été traités en France (hôpital Henri-Mondor, Créteil) et en Angleterre par thérapie génique.
Cette approche consiste à implanter des gènes dans le cerveau afin de stimuler la production de dopamine dans les régions cérébrales où elle fait défaut.
C’est en particulier le cas du striatum dans lequel ont été injectés trois gènes produisant trois enzymes indispensables à la synthèse de dopamine.
Selon l’un des principaux auteurs de l’expérience (Pr Stéphane Palfi), même si l’innocuité et les résultats sont confirmés à long terme, une telle technique ne sera pas disponible en routine avant une dizaine d’années.