Une étude américaine a identifié des facteurs de mortalité démographiques et cliniques chez des patients atteints de la maladie de Parkinson.
Ces facteurs ouvrent la voie à de nouvelles stratégies de prévention.
Cette étude, menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Washington School of Medicine (St. Louis, USA), a évalué la mortalité de 138 000 patients atteints de la maladie de Parkinson.
65% des patients avec une maladie de Parkinson ont vécu moins de 6 ans.
Ces facteurs, identifiés après 6 ans de suivi, sont :
Le sexe et la race. La mortalité est plus faible chez les patients atteints de Parkinson et qui sont de sexe féminin (-26%) et de race hispanique (-26%) ou asiatique (-14%). Les patients de race noire ont le taux de mortalité le plus élevé (66,4%), suivis par les patients de race blanche (64,6%), hispaniques (55,4%) et asiatiques (50,8%).
La démence. La démence, diagnostiquée chez 69,6% des participants, augmente leur risque de décès (sur cette période de 6 ans). La fréquence de décès est plus élevée chez les patients noirs souffrant de démence (78,2%) suivis par les patients hispaniques (73,1%), asiatiques (69%) et blancs (66%). Les femmes parkinsoniennes souffrant d’une démence ont également un risque accru de décès (71,5%). Plus récemment, il a été montré que les patients présentant un parkinsonisme idiopathique et qui présentaient un déficit cognitif avaient une survie réduite, par rapport à ceux qui avaient une fonction cognitive normale.
Le lieu de vie. Les malades vivant en milieu urbain et industriel semble présenter un risque légèrement plus élevé (+19%) de décès; une exposition accrus aux métaux peut en être la cause.
Sources: Arch Neurology, Janvier 2012 et