Seulement 20 % des personnes qui ont des moments d’oublis, des trous de mémoire et un jugement altéré vont développer des troubles plus graves tels que la maladie d’Alzheimer.
Alors que certains contractent la maladie d’Alzheimer ou une autre forme de démence, beaucoup verront leurs symptômes restés inchangés ou même disparaître. Ces personnes appartiennent à la catégorie de celles souffrant de trouble cognitif léger.
Durant les 3 ans pendant lesquels les sujets avec un trouble cognitif léger ont été suivis, 42% sont revenus à un état mental normal, 36% sont restés stables et seulement 22% ont développé une démence.
«Tant qu’il n’y a pas de traitement pour prévenir l’apparition de la démence, les personnes âgées chez qui ont suspecte un trouble cognitif léger ne devraient pas être diagnostiquées. On devrait commencer à poser un diagnostic quand les patients commencent à avoir des symptômes et des problèmes quotidiens qui les inquiètent», déclare le chercheur allemand (Institute of Primary Medical Care, Kiel).
Le trouble cognitif léger (syn. déclin cognitif léger, déclin cognitif sans démence ) n’est pas un état pathologique mais plutôt un terme désignant un groupe de personnes qui présentent une altération modérée mais significative de leurs fonctions cognitives. Cette altération peut changer avec le temps
Pour en arriver à ces résultats, les chercheurs ont collecté les données de 350 personnes de 75 ans et plus avec un trouble cognitif léger mais sans démence. Les participants ont réalisé des tâches cognitives consistant notamment à mémoriser une liste de mots. Ils ont également évalué la présence d’une niveau de dépression.
Source: Annals of Family Medicine, avril 2014.