Selon une méta-analyse, les médicaments destinés à réduire les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson seraient responsables de comportements compulsifs, d’hyperactivité sexuelle, d’addiction au jeu ou de cleptomanie.
Ces médicaments ont la propriété de stimuler dans le cerveau la production de dopamine, ce neurotransmetteur faisant défaut dans la maladie de Parkinson.
« Il existe un plus grand risque de développer des comportements compulsifs avec le pramipexole et le ropinirole » explique T. Moore chercheur de l’Institut de la sécurité des médicaments en Virginie (Etats-Unis).
« Nos résultats confirment que la dopamine peut générer des troubles du comportements. Les avertissements devraient être plus clairs et plus précis sur tous les médicaments composés de dopamine » conclut le chercheur.
Source: topsanté.com
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