Les noyaux gris centraux – ou ganglions de la base – sont des aires du cerveau situées en dessous du cortex, en profondeur des deux hémisphères cérébraux. Ces noyaux sont impliqués dans le contrôle des mouvements moteurs volontaires, l’apprentissage et la prise de décision sur la réalisation des activités motrices.
Les maladies qui affectent cette région comprennent la maladie de Parkinson et la maladie de Huntington .
Ils sont entourés de la substance blanche provenant de l’hémisphère cérébral.
Divisions des noyaux gris centraux
- Le striatum (noyau caudé et putamen)
- Le globus pallidus
- L’amygdale
- La substance noire
- Les noyaux subthalamiques
Les noyaux gris centraux reçoivent presque tous leurs signaux afférents du cortex et renvoient presque tous leurs signaux efférents du cortex.
Fonctions
- Jouer le rôle de médiateur entre les centres moteurs du néocortex et les zones motrices du tronc cérébral
- Sélectionner l’activité motrice voulue et souhaitée, et supprime les mouvements indésirables.
- Assurer un rôle inhibiteur dans le contrôle moteur
- Inhiber le tonus musculaire
- Ajuster les contractions lentes et continues (équilibre, position du corps, etc.)
- Réguler l’attention et les processus cognitifs individuels
- Participer à la planification et à l’apprentissage moteurs
- Aider le cortex cérébral à effectuer des mouvements subconscients et appris
Les neurotransmetteurs
- Les neurones produisant la dopamine (neurones dopaminergiques) situés dans la substantia nigra (ou substance noire envoient des projections vers le noyau caudé et le putamen.
- Les neurones contenant du GABA (neurones gabaergiques) situés dans le noyau caudatus et le putamen, qui envoient des projections vers la substance noire.
- Les neurones à acétylcholine (cholinergiques) situés dans le cortex cérébral, qui envoient des projections vers le noyau caudé et le putamen.
- Les neurones à noradrénaline et à sérotonine envoient des projections vers les noyaux gris centraux.
Conséquences d’une lésion des noyaux gris centraux
Une lésion peut entraîner diverses conséquences neurologiques, notamment :
- Troubles moteurs : les lésions peuvent provoquer des mouvements involontaires tels que des tremblements, une rigidité musculaire (hypertonie), une lenteur des mouvements (bradykinésie) ou des mouvements anormaux (dystonie, chorée).
- Dysfonctionnements cognitifs et émotionnels : Les patients peuvent présenter des troubles de l’attention, de la mémoire, des fonctions exécutives, ainsi que des changements d’humeur, notamment une dépression ou une apathie.
- Troubles de la parole et du langage : des difficultés d’élocution, telles que la dysarthrie, ou des troubles du langage, comme l’aphasie, peuvent survenir en cas de lésion des noyaux gris centraux.
- Anomalies sensorielles : certaines personnes peuvent ressentir des engourdissements, des picotements ou une altération de la perception sensorielle.
Les causes de ces lésions sont variées et peuvent inclure des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des traumatismes crâniens, des infections, des maladies neurodégénératives (comme la maladie de Parkinson ou de Huntington) ou des intoxications.
Le diagnostic repose sur l’imagerie cérébrale, notamment l’IRM, qui permet de visualiser les structures des noyaux gris centraux et d’identifier les anomalies.
La prise en charge dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des traitements médicamenteux, une rééducation neurologique (physiothérapie, ergothérapie, orthophonie) et, dans certains cas, des interventions chirurgicales.