«Alzheimer: que faire si un malade a des hallucinations ?»Voir la réponse »
Les hallucinations sont des troubles psychotiques qui se traduisent par la vue d’objets ou de personnes qui n’existent pas. Il s’agit dans un premier temps de vérifier l’acuité auditive et visuelle du malade, et si ces troubles ne sont pas dus aux effets secondaires de médicaments. Il faut intervenir si ces hallucinations effraient ou rendent anxieux le malade. Dans ce cas, essayer de le réconforter en lui disant par exemple ‘je comprends que tu aies peur’, sans pour autant ‘rentrer dans son jeu’. Engagez un autre sujet de conversation ou proposez-lui une activité pour la divertir et lui faire oublier son angoisse.
Madame X qui a 80 ans a été hospitalisée puis transférée un an plus tard dans une maison médicalisée.
Selon sa fille, « elle pense qu’elle vit dans sa ville natale et qu’elle a 90 ans. ».
Les hallucinations empêchent le plus souvent le malade de prendre soin de lui-même. L’aidant estime n’avoir plus le choix d’envoyer la personne dans un établissement de soins car elle a besoin d’une aide médicale permanente. Il s’agit du meilleur choix à faire et il convient de ne pas se sentir coupable.
Cette état de confusion est fréquente chez les malades, en particulier chez ceux souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. C’est l’un des symptômes comportementaux de la maladie, caractérisé par de «mauvaises perceptions d’objets ou d’événements ». Par exemple, la personne voit des personnes ou des animaux (par ex. un ami dans la chambre, des insectes dans son lit). Elle engage la conversation avec la personne imaginaire.
Une personne sur dix patients atteints de démence à corps de Lewy souffre d’hallucinations qui surviennent à un stade précoce. Les hallucinations surviennent également dans la maladie d’Alzheimer, mais dans les derniers stades de la maladie.
Les hallucinations ne sont pas toujours gênantes pour le patient, car elle peuvent être englobées dans ses souvenirs réconfortants pour lui.
«AVC : de combien de temps dispose-t-on pour intervenir ?»Voir la réponse »
Une prise en charge qui entraîne peu de séquelles est possible si le patient est traité idéalement dans les deux heures.
Si le patient est adressé moins de 4 h après son AVC, il peut bénéficier d’un traitement par thrombolyse, une technique qui permet de dissoudre un caillot formé dans une artère cérébrale.
La thrombolyse peut être associée à la thrombectomie dans les cas les plus graves d’AVC.
Dans le premier cas on dissout le caillot, dans le second cas on réduit la tension artérielle.
L’imagerie cérébrale réalisée à l’urgence permet de distinguer si l’AVC est d’origine ischémique ou hémorragique.
Cependant, une étude publiée dans The Journal of the American Medical Association suggère que la période d’intervention pour empêcher la mort des neurones suite à AVC serait de 7 heures maximum (et non 6 heures).
Les chercheurs canadiens (Université de Calgary) ont ainsi montré qu’une thrombectomie endovasculaire combinée à un anticoagulant est efficace jusqu’à sept heures après l’AVC.
Ces résultats ont un impact clinique important pariculièrement dans des zones rurales ou dans des régions très étendues.
Plus un patient est transporté rapidement à l’hôpital, plus il pourra subir rapidement des examens qui détermineront s’il est admissible à cette combinaison de traitement.
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