Les ventricules

Le cervelet

Le système limbique

L’échelle de Fazekas

Historique de la classification des troubles mentaux

Comment la musique influence votre santé ?

L’acérola : boostez vos défenses pendant l’hiver

Combien de neurones dans le cerveau humain ?

Comment dépister la dysphagie ?

Ile d’Okinawa ou l’île des centenaires

Les benzodiazépines

Maladie de Parkinson: les gènes jouent-ils un rôle ?

Vos questions

«Quelle est la fréquence des psychoses dans la maladie de Parkinson ?»Voir la réponse »

La fréquence des troubles psychotiques dans la maladie de Parkinson peut atteindre 60% des patients, indépendamment de leur statut cognitif. Une étude réalisée chez des patients parkinsoniens suivis pendant 20 ans a rapporté une fréquence de 74% de cas hallucinations. Une autre étude a révélé que 21,5% des 191 patients présentaient des symptômes psychotiques malgré l’absence de déficience cognitive. La même étude a observé des hallucinations visuelles (13,6%), des erreurs d’identification de personnes (7,3%), des hallucinations auditives (6,8%) et paranoïa (4,7%) . En outre, les patients atteints de maladie de Parkinson avec dépression étaient 5 fois plus susceptibles de présenter des symptômes psychotiques.

«La maladie d’Alzheimer se guérit-elle?»Voir la réponse »

Non, elle est incurable, car les neurones endommagés ne peuvent être remplacés, et continuent à mourir au fur et à mesure que la maladie évolue. De plus, les causes sont encore mal définies, ce qui complique la recherche dans le développement de nouveaux médicaments. Enfin, il est à préciser que les lésions neuronales débutent tôt dans la vie, aux alentours de la cinquantaine chez la moitié des gens.

Il existe donc une longue phase asymptomatique (c’est-à-dire que le patient n’a aucun symptôme) durant laquelle il existe des mécanismes de compensation dans le cerveau. Les symptômes apparaissent ou non quelques décennies plus tard, suivant l’état de résistance de notre cerveau.

Les approches médicamenteuses et comportementales actuelles ont pour but de freiner le déclin de symptômes cognitifs et d’atténuer les symptômes comportementaux et psychologiques (anxiété, hallucinations, agitation…). Ils sont purement symptomatiques et d’efficacité limitée.