«La maladie d’Alzheimer est-elle héréditaire?»Voir la réponse »
Il existe des formes familiales de la maladie d’Alzheimer qui se caractérise par la transmission de ‘mauvais gènes’ (c’est-à-dire des gènes ayant subi une mutation) des parents aux enfants.
Ces formes ne représentent cependant qu’environ 5% des cas totaux. Les gènes impliqués dans les formes familiales sont les gènes de la préséniline 1 et 2 et de l’APP (amyloid protein precursor).
Il existe des prédispositions génétiques, provoquées par la mutation de certains gènes (dont le gène de l’apolipoprotéine E), qui augmente le risque de développer la maladie. Cela ne signifie pas que le porteur d’un de ces mauvais gènes développera nécessairement la maladie. Il ne peut cependant être considéré comme un argument diagnostique individuel.
Une personne qui a un parent atteint de la maladie d’Alzheimer risque deux ou trois fois plus de souffrir de cette maladie qu’une personne qui n’a pas ces antécédents familiaux.
«Pourquoi est-il difficile de s’occuper d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?»Voir la réponse »
1. Elle perd sa faculté de raisonner et s’exprimer, et devient de plus en plus dépendante.
2. Il faut savoir comprendre les paroles et gestes d’un malade qui n’a plus la capacité de s’exprimer de manière cohérente, ou qui est incapable de s’exprimer.
3. Les troubles comportementaux (agressivité par exemple) sont souvent difficiles à tolérer et à accepter par le soignant.
4. La maladie affecte également l’entourage qui devient plus angoissé.
5. La prise en charge d’un malade est un fardeau pour l’aidant qui s’épuise physiquement et mentalement, sans rien recevoir en retour.
6. Le proche est affecté de voir les performances cognitives et physiques du malade se détériorer.