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Vos questions

«Lequel des traitements suivants est utilisé pour retarder la détérioration de la cognition chez les patients Alzheimer ?»Voir la réponse »

  1. La vitamine E
  2. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
  3. Les neuroleptiques
  4. Les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase

Voir la réponse ci-dessous

 

 

 

 

 

 

 

Réponse  4

Un diagnostic et un traitement précoce permettent aux patients Alzheimer de maintenir le plus longtemps possible un état cognitif et fonctionnel. Les inhibiteurs de la cholinestérase, combinés aux et exercices mentaux, sont utilisés dans le but de retarder la détérioration des fonctions cognitives.

Les neurones qui sont responsables du traitement de l’information dans l’hippocampe et le cortex sont endommagés précocement dans la maladie d’Alzheimer. Ces neurones sont dit cholinergiques car ils produisent le neurotransmetteur acétylcholine. Ces observations indiquent que certaines des manifestations cliniques de la maladie d’Alzheimer (en particulier les pertes de mémoire) sont dues à la perte des neurones cholinergiques dans le cortex cérébral.

Idéalement les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase empêchent la dégradation de l’acétylcholine. Quatre de ces agents ont été approuvés dans le traitement de la maladie d’Alzheimer:

Bien que certaines études ont rapporté que la prise d’AINS retarde l’apparition de la maladie d’Alzheimer, il ne semble pas que ces médicaments protègent les patients une fois que la maladie s’est déclarée. 

Quant à la vitamine E, son utilisation n’est pas recommandée.

En 2005, l’agence de santé américaine avertissait la communauté médicale du risque d’utilisation des neuroleptiques dits atypiques (clozapine, risperdal) dans le traitement des symptômes comportementaux (ex. agitation) de la maladie d’Alzheimer. En effet les patients sous neuroleptiques atypiques ont un risque accru de décès ou d’AVC par rapport aux patients sous placebo. En 2008, cet avertissement concernait d’autres types de neuroleptiques tels que l’halopéridol, la prochlorpérazine, la thioridazine et la chlorpromazine, et ceci pour les mêmes raisons.

«Lequel des éléments suivants n’est pas un facteur de risque reconnu de la maladie d’Alzheimer ?»Voir la réponse »

  1. Les facteurs vasculaires ?
  2. L’hypertension ?
  3. L’abus d’alcool ?
  4. Le traumatisme crânien ?

Voir la réponse plus bas

 

 

 

 

 

Réponse : l’abus d’alcool 

La cause de la maladie d’Alzheimer est inconnue. Plusieurs chercheurs croient maintenant que la convergence des facteurs de risque environnementaux et génétiques déclenchent une cascade d’événements qui, après dix à vingt ans, conduisent à la démence et à la maladie d’Alzheimer en particulier.

Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer identifiés à ce jour sont les suivants:

 L’âge avancé

• Les antécédents familiaux

 La forme E4 du gène de l’apolipoprotéine E (APOE4)

• L’obésité

 La résistance à l’insuline

 Les facteurs vasculaires

 La dyslipidémie (concentration trop élevée de lipides dans le sang)

• L’hypertension

 Les marqueurs de l’inflammation

 La trisomie 21

 Le traumatisme crânien

L’hypertension qui survient à l’âge mûr est un facteur de risque établi. Une étude post-mortem a ainsi évalué le lien entre l’hypertension et la maladie d’Alzheimer et rapporté que les patients sous bêtabloquant (un anti-hypertenseur) présentent plus de lésions cérébrales que ceux qui ne prennent pas ce type de médicament.