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Vos questions

«Alzheimer: que faire si un malade a des hallucinations ?»Voir la réponse »

Les hallucinations sont des troubles psychotiques qui se traduisent par la vue d’objets ou de personnes qui n’existent pas. Il s’agit dans un premier temps de vérifier l’acuité auditive et visuelle du malade, et si ces troubles ne sont pas dus aux effets secondaires de médicaments. Il faut intervenir si ces hallucinations effraient ou rendent anxieux le malade. Dans ce cas, essayer de le réconforter en lui disant par exemple ‘je comprends que tu aies peur’, sans pour autant ‘rentrer dans son jeu’. Engagez un autre sujet de conversation ou proposez-lui une activité pour la divertir et lui faire oublier son angoisse.

Madame X qui a 80 ans a été hospitalisée puis transférée un an plus tard dans une maison médicalisée.

Selon sa fille, « elle pense qu’elle vit dans sa ville natale et qu’elle a 90 ans. ».

Les hallucinations empêchent le plus souvent le malade de prendre soin de lui-même. L’aidant estime n’avoir plus le choix d’envoyer la personne dans un établissement de soins car elle a besoin d’une aide médicale permanente. Il s’agit du meilleur choix à faire et il convient de ne pas se sentir coupable.

Cette état de confusion est fréquente chez les malades, en particulier chez ceux souffrant de  la maladie d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence. C’est l’un des symptômes comportementaux de la maladie, caractérisé par de «mauvaises perceptions d’objets ou d’événements ». Par exemple, la personne voit des personnes ou des animaux (par ex. un ami dans la chambre, des insectes dans son lit). Elle engage la conversation avec la personne imaginaire.

Une personne sur dix patients atteints de démence à corps de Lewy souffre d’hallucinations qui surviennent à un stade précoce. Les hallucinations surviennent également dans la maladie d’Alzheimer, mais dans les derniers stades de la maladie.

Les hallucinations ne sont pas toujours gênantes pour le patient, car elle peuvent être englobées dans ses souvenirs réconfortants pour lui.

 

Comment réagir ? Les signes d’hallucinations

  • Rassurez la personne en lui expliquant que vous êtes là pour elle et que vous la protégerai.
  • Donner une petite tape afin de détourner son attention vers vous et réduire ses hallucinations.
  • Distraire la personne en lui proposant une promenade ou une autre activité qu’elle aime.
  • La distraire en l’amenant dans une autre pièce, de préférence bien éclairée avec d’autres personnes.
  • Modifier l’environnement de votre proche en couvrant les miroirs s’il croit qu’il y a des étrangers dans sa chambre.
  • Identifier des bruits de fond (par ex. climatiseur, frigidaire, etc) qui pourraient être mal interprétés, et vérifier que l’éclairage ne projette pas des ombres.

Démence : les symptômes comportementaux et psychologiques

Démence à corps de Lewy

«Alzheimer: quels sont les symptômes autres que les pertes de mémoire ?»Voir la réponse »

Au fur et à mesure que la maladie évolue, la personne tend à oublier certains mots, ne pas finir ses phrases, et éprouve donc des difficultés à tenir une conversation. La lecture et l’écriture sont également affectées.

Les pertes de mémoire concernent aussi des faits plus anciens. Le malade ne comprend plus la signification des mots, ne reconnaît plus certains objets. Les automatismes sont encore intacts (mémoire procédurale).

Il apparaît des troubles des fonctions exécutives faisant appel à la capacité du patient à organiser et réaliser une tâche cognitive plus ou moins complexe nécessitant un plan de travail. Dans la vie quotidienne, ces troubles se traduisent par exemple par des difficultés à remplir correctement une déclaration d’impôts ou bien à planifier un trajet nécessitant plusieurs correspondances à partir d’un plan de bus.

Apparition de troubles praxiques (difficultés d’utilisation d’appareils ménagers) et gnosiques marqués initialement par des difficultés à reconnaître des symboles abstraits tels que des logos ou des panneaux routiers, puis des personnes ou des objets peu familiers.

D’un point de vue comportemental, elle devient plus irritable, plus indifférente, parle de moins en moins, a des idées délirantes (par ex. pense qu’on la vole), pose les mêmes questions, a des gestes stéréotypés, pleure ou rit sans raison apparente, a des gestes déplacés…