«Alzheimer: que faire lorsqu’un malade pose toujours la même question?»Voir la réponse »
Le malade, ayant perdu la mémoire à court terme, ne se souvient plus d’avoir posé une question. Répéter une question peut aussi traduire une anxiété de la part du malade. Il faut tout d’abord le réconforter et lui porter de l’attention, puis il faut essayer d’en déterminer l’origine. Si le malade vous pose plusieurs fois la question suivante : ‘Quand rentre-t-on à la maison?’, cela signifie peut-être qu’il se sent mal à l’aise là où il se trouve. Après l’avoir de nouveau rassuré, l’aidant ou le soignant essayera de le distraire afin d’attirer son attention sur une autre activité (faire une promenade par exemple).
«Lequel des traitements suivants est utilisé pour retarder la détérioration de la cognition chez les patients Alzheimer ?»Voir la réponse »
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Réponse 4
Un diagnostic et un traitement précoce permettent aux patients Alzheimer de maintenir le plus longtemps possible un état cognitif et fonctionnel. Les inhibiteurs de la cholinestérase, combinés aux et exercices mentaux, sont utilisés dans le but de retarder la détérioration des fonctions cognitives.
Les neurones qui sont responsables du traitement de l’information dans l’hippocampe et le cortex sont endommagés précocement dans la maladie d’Alzheimer. Ces neurones sont dit cholinergiques car ils produisent le neurotransmetteur acétylcholine. Ces observations indiquent que certaines des manifestations cliniques de la maladie d’Alzheimer (en particulier les pertes de mémoire) sont dues à la perte des neurones cholinergiques dans le cortex cérébral.
Idéalement les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase empêchent la dégradation de l’acétylcholine. Quatre de ces agents ont été approuvés dans le traitement de la maladie d’Alzheimer:
Bien que certaines études ont rapporté que la prise d’AINS retarde l’apparition de la maladie d’Alzheimer, il ne semble pas que ces médicaments protègent les patients une fois que la maladie s’est déclarée.
Quant à la vitamine E, son utilisation n’est pas recommandée.
En 2005, l’agence de santé américaine avertissait la communauté médicale du risque d’utilisation des neuroleptiques dits atypiques (clozapine, risperdal) dans le traitement des symptômes comportementaux (ex. agitation) de la maladie d’Alzheimer. En effet les patients sous neuroleptiques atypiques ont un risque accru de décès ou d’AVC par rapport aux patients sous placebo. En 2008, cet avertissement concernait d’autres types de neuroleptiques tels que l’halopéridol, la prochlorpérazine, la thioridazine et la chlorpromazine, et ceci pour les mêmes raisons.