«Lequel des symptômes suivants est caractéristique de la psychose associée à la maladie de Parkinson ?»Voir la réponse »
Réponse ci-dessous
4. Hallucinations visuelles
Les symptômes psychotiques sont en moyenne rapportés plus de 10 ans après le diagnostic initial.
La psychose dans la maladie de Parkinson se manifeste le plus souvent par des hallucinations visuelles, qui peuvent se produire à tout moment de la journée, même si elles sont fréquemment rapportées en fin de soirée pendant les périodes de faible stimulation. Les hallucinations visuelles concernent généralement des personnes ou des animaux, mais peuvent également représenter des objets inanimés. Elles durent généralement de quelques secondes à quelques minutes et se produisent à une fréquence au moins hebdomadaire.
Les hallucinations auditives sont généralement accompagnées d’hallucinations visuelles. Elles sont moins fréquentes dans la psychose associée à la maladie de Parkinson que dans la schizophrénie, et incluent généralement des chuchotements ou de la musique plutôt que des voix menaçantes (contrairement à la schizophrénie).
D’autres phénomènes tels que l’état confusionnel aigü ont été rapportés dans la littérature scientifique, ainsi que des « hallucinations de présence » (sentiment d’avoir une personne ou un animal à proximité) ou des « hallucinations de passage » (apparition d’images ou d’ombres fugitives qui sont vues dans la périphérie du champ visuel d’un patient).
Les troubles délirants et la désorganisation de la pensée sont également observés dans la psychose, mais dans une moindre mesure.
Enfin, les idées paranoïaques impliquant l’infidélité conjugale sont aussi fréquentes, ainsi que la mégalomanie et le délire de persécution.
«Alzheimer: le malade a t-il du mal à se faire comprendre ?»Voir la réponse »
Il éprouve des difficultés à formuler une idée, surtout si elle est abstraite. Il se répète souvent, se trompe de mots (par ex. dit chaussette au lieu de chaussure). Son visage est moins expressif.
Le vocabulaire s’appauvrit au fur et à mesure que la maladie s’aggrave (par ex. il utilise les mots ‘truc’), ne peut raconter un événement de manière chronologique.
Il finit par répéter les mêmes mots au stade sévère de la maladie, pour ne plus finalement parler.