Des chercheurs écossais (université d’Edimbourg) ont développé un test diagnostique de la maladie de Parkinson.
Ce test consiste en une technique destinée à détecter l’alpha-synucléine dans le liquide céphalo-rachidien. Cette protéine a la particularité de former des agrégats dans les neurones situés dans plusieurs régions du cerveau des personnes atteintes de la maladie de Parkinson (ou d’autres types de démence).
En 2011, des chercheurs avaient déjà observé que les niveaux sanguins de l’alpha-synucléine sont plus élevés dans le sang de patients atteints de la maladie de Parkinson, comparés à des sujets sains.
Cette protéine est également présente chez les personnes en bonne santé mentale sans pour autant s’accumuler de manière anormale.
Cette différence de propriété semble être détectée par cette méthode mise au point par les chercheurs.
Dans le cas de la maladie de Parkinson, le diagnostic est basé sur les symptômes physiques, le parcours médical et la capacité à réaliser des exercices physiques et mentaux.
Ces résultats pourraient conduire à l’élaboration d’un test diagnostic de la maladie à son stade précoce, voire à un stade asymptomatique (c’est-à-dire avant que les premiers symptômes n’apparaissent).
Ce test permettra également aux médecins d’éliminer les autres causes possibles à l’origine de symptômes parkinsoniens et de permettre aux patients de participer à des essais cliniques qui pourraient ralentir ou stopper sa progression.
Sources: Annals of Clinical and Translational Neurology, octobre 2016 et FASEB J., décembre 2011 25:4127-4137.