Le temps total d’intervention était le principal critère d’amélioration de la cognition, et ne semble pas dépendre du temps de séance, de la fréquence et de l’intensité de l’exercice. Les études suggèrent que l’exercice pendant 52 heures ou plus au cours de séances d’une durée approximative d’une heure peut améliorer les performances cognitives. Les résultats de recherche suggèrent de faire des exercices d’aérobie, des entraînements avec une résistance (force), des exercices alliant l’esprit et le corps (par ex. yoga) ou une combinaison de ces interventions en tant que modes d’exercices efficaces pour améliorer la cognition.

Les avantages des diverses formes d’exercice sont encourageants, dans la mesure où tous les individus n’ont pas la même endurance cardiovasculaire, la même capacité fonctionnelle ou la même motivation pour faire de l’exercice aérobie à intensité modérée. Il peuvent en effet bénéficier des effets de l’exercice de moindre intensité.  L’exercice ne semble pas protéger contre le développement de la démence, mais la pratique d’exercices peut améliorer la cognition chez des individus ayant développer des symptômes. Les études avec des biomarqueurs suggèrent que les changements cérébraux précèdent de 10 à 20 ans les troubles cognitifs. Les personnes âgées devraient donc idéalement adopter un programme d’exercice régulier bien avant l’apparition des symptômes.

Le résultat est positif si la personne âgée a fait au moins deux chutes dans une année ou déclare avoir des troubles de la démarche ou de l’équilibre.

Plusieurs tests peuvent être utiles avec leurs avantages et inconvénients. L’un des plus simples est l’évaluation de la station debout (jambes groupées pendant une minute). Un échec à ce test reflète un bon indice de troubles de l’équilibre. Le test Timed Up and Go est facile à réaliser et donne une idée objective. Il existe d’autres tests plus élaborés tels que le test de Tinetti qui évalue l’équilibre et la démarche.

Les causes d’origine cardiovasculaires aux chutes telles que les arythmies, l’hypotension orthostatique ou le syndrome du sinus carotidien ou vasovagal peuvent entrainer des chutes inexpliquées sans symptômes de syncopes. C’est ce qui se produit dans environ la moitié des cas de syndrome du sinus carotidien. De plus, il y a aussi parfois les troubles du langage, de la vue ou de la cognition qui nous orientent vers une cause cardiovasculaire.

Le tai-chi est une des activités physiques efficaces pour prévenir les chutes. Les exercices peuvent être pratiqués seuls ou en groupe. Il sont encore plus efficaces s’ils sont couplés à une autre mesure préventive.

La vitamine D agit en augmentant l’absorption du calcium et en favorisant la croissance des os, deux facteurs qui diminuent le risque de fractures liées aux chutes. La vitamine D agoit donc en diminuant les conséquences de chutes.

Ce sont par exemple les somnifères et tranquillisants, les antidiabétiques et les diurétiques

Elles sont recommandées à l’extérieur seulement.

Les malades atteints d’Alzheimer ont 2,7 fois plus de risques de chuter que les personnes âgées non atteintes.