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  1. Tomographie par émission de positons

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    La tomographie par émission de positons est une technique d’imagerie permettant d’évaluer le fonctionnement des tissus et organes tels que le cerveau.

    La tomographie par émission de positons (ou TEP) utilise un composé radioactif (traceur) pour montrer cette activité. Cette analyse peut parfois détecter la maladie avant qu’elle n’apparaisse sur d’autres tests d’imagerie.

    En anglais :  positron emission tomography ou PET.

    Le traceur peut être injecté, avalé ou inhalé, selon l’organe ou le tissu étudié. Le traceur s’accumule dans les zones de votre corps qui ont des niveaux plus élevés d’activité chimique, qui correspondent souvent à des zones touchées par la maladie. Sur un scanner, ces zones apparaissent comme des points lumineux.

    Une tomographie par émission de positons est utile pour révéler ou évaluer plusieurs maladies, y compris de nombreux cancers, maladies cardiaques et troubles cérébraux. Souvent, les images sont combinées avec des scanners IRM pour créer des vues spéciales.

    Les images de tomographie par émission de positons fournissent des informations différentes de celles découvertes par d’autres types de scans, tels que la tomographie informatisée (CT) ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). 

    Un scan combiné (CT-TEP) permet au médecin de mieux diagnostiquer la maladie et d’évaluer l’état du patient.

    Tomographie par émission de positons et maladie d’Alzheimer

    Dans cette technique, le traceur (par exemple le 11C-PIB) est injecté chez le patient dans certaines parties du corps (dont le cerveau) dans lesquelles il colorera en rouge les plaques amyloïdes.

    Une étude a montré qu’un quart des personnes saines ont des plaques amyloïdes et peuvent vivre normalement un certain temps (ou décéder) avant que les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer n’apparaissent.

    Des mécanismes de compensation – par exemple la réserve cognitive – peuvent protéger les neurones des effets délétères des plaques amyloïdes.

    Lorsqu’elle couplée au fluorodésoxyglucose (FDG), elle permet de mesurer la quantité de glucose consommée par les cellules neuronales. Le FDG est une version radioactive du glucose de sucre qui, une fois injecté dans le corps, est transporté par le sang jusqu’au cerveau où il se transforme en émettant des positons. Arrivé dans le cerveau, le FDG marquera les structures où le glucose est le plus utilisé pour produire de l’énergie (le cerveau est le principal utilisateur de glucose comme source d’énergie). 

    Légende : tomographie par émission de positons chez un sujet sain. Le rouge indique une activité normale.

    Légende: TEP chez un patient souffrant de la maladie d’Alzheimer. Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont une baisse de la consommation de glucose dans les structures (hippocampe) du lobe temporale impliquées notamment dans la mémoire (1). Cette faible activité cellulaire se caractérise par une prédominance de la couleur verte et jaune. La TEP couplée au FDG permettrait selon certaines études de détecter précocement les personnes saines qui souffriraient par la suite d’un déficit cognitif léger.