Mener une vie sédentaire devient un problème de santé publique important. Il semble que les modes de vie sédentaires soient de plus en plus répandus dans de nombreux pays, et sont liés à un éventail de problèmes de santé chroniques.
On suppose qu’une faible participation à l’activité physique est influencée par de multiples facteurs. Certains facteurs environnementaux comprennent la congestion routière, la pollution atmosphérique, le manque de parcs ou de sentiers piétonniers et le manque d’installations sportives ou récréatives. La télévision, regarder des vidéos et utiliser des téléphones mobiles sont corrélés à un mode de vie de plus en plus sédentaire.
Il est peu probable que la plupart des personnes qui mènent une vie sédentaire respectent les directives en matière d’activité physique.
Environ 31% de la population mondiale âgée ≥ 15 ans est insuffisamment active, ce qui contribue à la mort d’environ 3,2 millions de personnes chaque année. L’inactivité physique n’est pas le seul problème grave: le comportement sédentaire est également une préoccupation sérieuse, et un nombre important de personnes s’y engagent pendant de longues périodes. Par exemple, les Américains consacrent 55% de leur temps d’éveil (7,7 heures par jour) à des activités sédentaires, tandis que les Européens passent 40% de leur temps libre (2,7 heures par jour) à regarder la télévision.
Selon les médecins, les adultes devraient faire au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée chaque semaine.
Le comportement sédentaire est généralement défini comme toute activité impliquant de s’asseoir, de s’allonger ou de s’allonger et qui a une très faible dépense énergétique. La mesure de la dépense énergétique est constituée d’équivalents métaboliques (MET), et les auteurs considèrent que les activités qui dépensent 1,5 MET ou moins d’énergie sont sédentaires.
MET est défini comme le rapport entre le taux métabolique de travail et le taux métabolique standard au repos (RMR) de 1 kcal / (kg / h). Un MET est le coût énergétique pour une personne au repos. Lorsqu’elles sont classées quantitativement en fonction de leur intensité, les activités physiques peuvent être classées en 1,0 à 1,5 MET (comportement sédentaire), 1,6 à 2,9 MET (intensité légère), 3 à 5,9 (intensité modérée) et ≥ 6 MET (intensité vigoureuse).
La recherche suggère que seulement 21% des adultes respectent les directives en matière d’activité physique, tandis que seulement 5% effectuent 30 minutes d’activité physique par jour.
Les risques pour la santé sont nombreux
Un mode de vie sédentaire peut contribuer à l’obésité, au diabète et à certains types de cancer.
Des recherches récentes commencent à confirmer les risques pour la santé associés à un mode de vie sédentaire.
Des études ont maintenant démontré de manière constante que mener une vie sédentaire peut contribuer à:
- obésité
- diabète de type 2
- certains cancers
- maladie cardiovasculaire
- Mort prématurée
Des périodes prolongées d’inactivité peuvent réduire le métabolisme et nuire à la capacité du corps à contrôler le taux de sucre dans le sang, à réguler la pression artérielle et à décomposer les graisses.
Une étude a analysé les données recueillies sur 15 ans et a révélé qu’un mode de vie sédentaire était associé à un risque accru de décès prématuré, quel que soit le niveau d’activité physique.
Cela montre qu’il est essentiel de réduire le temps passé à être sédentaire en plus de faire plus d’exercice.
Santé mentale
Un mode de vie sédentaire semble également avoir un impact négatif sur le bien-être mental.
La combinaison de l’impact physique et mental sur la santé rend un mode de vie sédentaire particulièrement problématique.
Une étude portant sur 10 381 participants a établi un lien entre un mode de vie sédentaire et un manque d’activité physique et un risque plus élevé de développer un trouble de santé mentale.
Une revue qui comprenait des données de 110 152 participants a trouvé un lien entre le comportement sédentaire et un risque accru de dépression.
Solutions pour réduire le mode de vie sédentaire
Un mode de vie plus actif peut réduire considérablement les risques de problèmes de santé chroniques, de troubles de santé mentale et de décès prématuré.
Augmenter la période d’activité physique
La recherche a démontré que l’activité physique, y compris l’exercice et les sports, peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire, de diabète de type 2, d’obésité et de décès prématuré.
Les preuves montrent également que l’exercice peut améliorer la santé mentale. Une étude portant sur 1 237 194 personnes a révélé que ceux qui faisaient de l’exercice signalaient moins de problèmes de santé mentale que ceux qui ne le faisaient pas.
Il est préférable de combiner une variété d’exercices cardiovasculaires, tels que la course à pied ou le vélo, avec des exercices de musculation, qui peuvent inclure des exercices de musculation ou de poids corporel. Faire au moins trois courses de 30 minutes et faire deux séances de 30 minutes d’exercices de musculation par semaine serait suffisant pour respecter les directives minimales en matière d’activité physique.
Réduire le temps passé à être sédentaire
L’activité physique est importante, mais passer la majeure partie de la journée à être sédentaire est toujours dangereux.
Les gens peuvent réduire le temps qu’ils passent à être sédentaires en:
- debout plutôt que assis dans les transports en commun
- Se rendre au travail à pied
- faire des promenades pendant les pauses déjeuner
- Définir des rappels pour se lever toutes les 30 minutes lorsque vous travaillez à un bureau
- investir dans un bureau debout ou demander au lieu de travail d’en fournir un
- faire une promenade ou se lever pendant les pauses café ou thé
- passer plus de temps à faire des tâches ménagères, en particulier le bricolage ou le jardinage
- trouver des excuses pour quitter le bureau ou se déplacer dans l’immeuble
- prendre des appels téléphoniques à l’extérieur et se promener en même temps
- passer du temps libre à être actif plutôt que de regarder la télévision ou de jouer à des jeux vidéo
- se lever et se promener pendant les publicités télévisées
- prendre les escaliers au lieu d’utiliser l’ascenseur